Une légère brise traverse le camp, emportant avec elle quelque feuilles arracher des arbres par la toute récente pluie. Virevoltant dans l'air, le vent disparut, laissant tombé les fragiles feuilles. Aujourd'hui, le soleil était haut, tout les nuages pluvieux de la veille avaient disparut. Cette journée s'annoncerais peut être joyeuse pour les chasseurs, avec un peu de chance des proies seront ramenés. Une nouvelle brise traversa le camp, cette fois seule, soufflant sa douce mélodie, bien que ce soit surement une tragédie de cet esprit naturel, lui aussi abandonné.

Un courant d'air s'infiltra entre les poils de la jeune beauceronne. Clignant quelques fois des yeux, la jeune chienne se redressa de moitié. Prenant le temps d'étirer ses membres ankylosé par l'humidité et le froid, elle prit tout de même garde à sa patte qui avait été cassé il y a bien longtemps. Après s'être donné un coup de langue sur cette dernière. Ukimya se mit en position assise, observant l'herbes encore humide à cause de la rosée. Il était encore tôt. La jeune femelle décida enfin de se lever, tout en secouant son poil pour faire tomber les gouttes d'eau qui y était accrocher. D'un pas lent et prudent, elle sorti de l'enceinte du camp en tachant de ne pas se faire voir par les guerriers canins.

Une fois hors de l'enceinte du camp, la chienne jais et feu courut dans la forêt. Elle en profiterait pour une fois. Elle était réaliste, elle savait très bien qu'un chien de la meute la retrouverais, elle ne pourrais pas fuir, mais peut lui importait pour le moment. Elle voulait juste laissé sortir ses rêves, elle voulait profiter de ce moment, de cet endroit. Elle désirait juste jouer, comme un chiot à vrai dire. Elle voulait également retrouvé Claire, mais elle l'avait également compris, sans vouloir se l'avouer, Claire avait disparut, elle ne la reverrais jamais... Zigzagant entre les arbres, sautant au dessus des rochers. Bondissant dans la rivière juste pour avoir le bout des pattes dans l'eau. Ce moment ne durerais pas éternellement, alors pourquoi ce privé ? Autant en profiter un maximum !

Ukimya s'arrêta enfin, essoufflé, haletante après cette course. Son coeur bondissait dans sa poitrine. Malgré son boitillement, elle arrivait à courir, heureusement... Un sourire ce dessina sur ses lèvres et elle se coucha à moitié, toujours sur ses gardes mais elle se coucha. Elle lâcha un long bâillement et pausa sa tête sur ses pattes. Sa queue balayait le sol, ses oreilles s'agitait doucement, et elle, elle profitait des légères brises qui traversait sa fourrure. Elle soupira en repensant à sa toute première arrivé dans la meute. Un frisson la parcourut, elle entendit un bruit, tournant vivement la tête vers l'origine du son, elle utilisa son nez pour essayer d'en trouver l'origine, mais aucune odeur suspecte ne lui parvint. Haussant les épaules, la jeune chienne se dit qu'elle avait tout simplement rêvé et qu'il n'y avait rien. Reposant sa tête, elle ignora le son, bien qu'il fut réel.

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De nouveaux bruissements retentirent dans les fourrées et un chien fini par en sortir. Sursautant, la jeune beauceronne se redressa d'un bond pour faire face au nouvel arrivant. Le coeur battant à tout rompre, Ukimya finit par se calmer en remarquant l'absence de l'odeur de sa meute. Surement un solitaire. Il en avait de la chance celui là... Il n'avait aucune loi, personne pour lui dire quoi faire. la jeune chienne soupira, elle aussi aurait dut être libre... Elle se rabaissa quelque peu, par habitude surement, tout simplement par respect, cela pourrait paraître bizarre, pourtant ca ne l'était pas le moins du monde pour l'Oméga. Elle préférait rester prudente, elle n'avait aucune envie de se battre avec ce chien. Relevant les yeux, elle remarqua qu'il tenait une proie. Elle rebaissa immédiatement la tête, rien que de voir l'animal, elle en salivait. Elle secoua doucement la tête, silencieuse, elle attendrait que ce soit l'inconnu qui parle en premier.

De plus en plus mal à l'aise, la jeune femelle commença à se balancer d'une patte à l'autre, toujours les yeux baissés, elle se devait de ne rien dire, tout comme lui rappelait en permanence son nom. Elle devait gardé le silence... Elle agita sa queue doucement et fixa ses pattes quelques instants, le poids du regard du solitaire était dur à soutenir. Elle mourrait d'envie d'entamer une conversation, de savoir comment était la vie qu'il vivait, une vie sans loi, sans contrainte, une vie de liberté. Ne tenant plus, la beauceronne, gardant les yeux baissée, elle murmura :

- Vous... Vous êtes un solitaires, n'est-ce pas ?

Elle avait parlé si doucement, qu'elle n'était même pas certaine que le chien en face d'elle l'avait entendu. Elle attendit sa réponse, silencieuse.

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