▲ Eros & Circus ~ Quand on est deux copains ▲

Circus & Eros

▲Quand on est deux copains ▲

Le soleil était déjà bien haut dans le ciel à cette ci de la journée. Le ciel était bleu et de temps en temps quelques nuages blancs semblaient faire la course dans ce ciel azur. Je pouvais sentir une légère bise venir de l’ouest et me caresser les oreilles. De temps en temps la bise paraissait plus forte, ce qui me rafraichissait. J’étais allongé sous un arbre. Les rayons de ce lourd soleil de mai réchauffer mon pelage. La respiration courte, je me sentais apaisé. Je n’avais pas envie de bouger. En même temps je n’en ressentais pas le besoin, ni faim, ni soif ne viendrais me perturber. En levant la truffe, le vent me chatouiller les vibrisses. Cela me chatouillait mais ce n’était pas désagréable. Un petit pinson vint se poster au-dessus de moi et commençait à chantonner. En tenant l’oreille je pu entendre ses compagnons lui répondre. Je baillais lourdement, posais ma tête sur mes pattes avant et fermais les yeux pour mieux apprécier ce chant.
Quelques heures passèrent. Je ne sais pas combien de temps j’avais dormis mais le ciel avait perdu sa couleur bleu pour arborer une couleur plus rosâtre. Je me levais et m’étirais. La faim commençait à se faire ressentir et il me fallait trouver un endroit pour la nuit.

J’arrivais alors dans un village. Je n’étais jamais allé dans cet endroit. Il y avait plusieurs odeurs de chiens mais je sais que c’était les odeurs de mon clan. Plusieurs maisons qui appartenaient autrefois aux hommes étaient alignées. Les maisons semblaient toutes se ressembler et pourtant chacune d’entre elle étaient différentes. Je décidais alors, la truffe au sol de partir à la recherche de quelques à me mettre sous la dent. En entrant dans une maison, dont la porte était entrouverte, je pouvais sentir diverse odeur de nourriture mais malheureusement il n’y avait rien de bien comestible. Je ressortis aussitôt, un peu déçu.
Levant la tête vers le ciel, je vis que le ciel s’était encore un peu plus assombri. Je commençais à ressortir comme de la solitude. Je me sentais bizarrement seul depuis la tragédie de ma famille. Je n’avais jamais était seul avant cela. J’avais toujours pensé pouvoir me débrouiller seul mais aujourd’hui je me rendais compte que cela paraissait plus difficile que ça en avait l’air. Il n’y avait pas l’ombre d’un animal dans les parages. Même les oiseaux avaient disparus. Je m’allongeais alors sur le pas d’une porte, posait ma tête sur mes pattes avant et regardais en face de moi, le regard plongé dans le vide, pensant au bon vieux temps. Est-ce qu’un jour je croiserais à nouveau la route de mon maître…

Ce matin-là, le soleil inondait le chemin rocailleux où j’errais à la recherche de quelque chose à me mettre sous les dents. Rien, aucune odeur, aucun mouvement d’une quelconque proie. Voilà des jours que j’erre en suivant mon instinct. Chacun de mes pas étaient accompagnés d’un gargouillement incessant au niveau de mon estomac. Au détour d’un arbre, j’aperçu un ruisseau qui gazouillait en descendant la colline sur son lit de galets ronds et lisses. Je m’arrêtai pour laper une eau fraiche et limpide avant de relever la tête en direction du soleil. En plissant des yeux je pus entrevoir un village au loin. Si j’avais bien une chance de trouver de la nourriture c’était là-bas ! Rassemblement mes forces, je pris la direction de ce regroupement de maisons.

En arrivant au village, je remarquai une ancienne odeur de chiens. Ces odeurs me semblaient familières. Elles étaient à la fois douce comme une légère brise de vent et à la fois âcre comme des écharnes de bois. Les maisons étaient dans un piteux état, toits défoncés, portes éventrées et certaines fenêtres étaient brisées. Elles avaient leurs petits écriteaux : « Navi Landerson », « John Delams » « Pas de pub svp ». Cela correspondait surement aux anciens propriétaires. A l’angle d’un chemin j’entendis un bruit strident, aussitôt je m’accroupi afin d’être prêt en cas d’attaque. L’herbe humide de l’allée effleurait ma fourrure blanche de mon ventre. Le bruit se rapprochait de plus en plus. Et soudain plus rien, en relevant la tête vers la droite j’aperçu un objet bizarre qui était accroché au-dessus d’une porte. Chaque bourrasque le faisait sonner ce qui provoquait un bruit épouvantable. Je décidais alors, d’entrer dans une maison plus accueillante. L’intérieur sentait le renfermé, je humai l’air à la recherche d’une odeur de nourriture. Au bout de quelques minutes passées dans cette maison je compris qu’il n’y avait rien à croquer. Désespéré je sortis et je repris ma route dans l’allée principale.

Je commençais à penser qu’il n’y avait rien pour moi dans ce village. Le vent changea de direction, ma truffe huma une nouvelle fois l’air. Je sentis une nouvelle odeur, celle d’un animal. La question que je me posais à ce moment-là était : Amis ou ennemis ? Dans tous les cas, j’allais faire une rencontre qui allait changer ma vie.

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Un craquement de branche me fit sursauter. Je ne savais pas quelle heure il était mais le ciel c’était assombri. Les gros moutons blancs qui couraient dans le ciel avaient leurs places à un grand tapis bleuté et parsemés de petites pépites scintillantes. Une grosse boule de lumière semblait être maitresse de cette grande assemblée d’étoile. En tendant l’oreille, je remarquais que les oiseaux avaient arrêtés de chanter. Une légère brise, plus fraiche que celle de l’après-midi, venait relever mes poils. Je me sentais apaisé.
Cependant, j’avais toujours aussi faim. Je me levais, secoua mon corps tout engourdis, m’étira et huma l’air. Je sentis alors une odeur qui ne me disait rien. Je ne l’avais pas encore sentie. Ma curiosité me poussa donc à aller voir à qui cette odeur appartenait.
La truffe au sol je marchais en suivant cette trace inconnue. C’est alors qu’en levant la tête, au loin, j’aperçu un autre chien. Sa fourrure blanche ne passait pas inaperçues. Il avait de grandes oreilles dressées parfaitement sur sa tête et un long museau tout aussi blanc que le reste de son corps. Qui était-il ? Que faisait-il là ?

Je m’approchais alors de ce dernier. Le corps droit, la queue parfaitement dressée et ma tête redressée sur mes épaules. J’arboré une allure sur de moi. J’étais curieux.
Je m’arrêtais à quelques mètres de ce dernier et dit d’une voix grave :

- « Qui est tu ? Et que viens-tu faire ici ? »

Je voulais me montrer plus impressionnant que lui afin qu’il réponde sans détour à mes questions. Le buste droit, je fixais le chien d’un air méfiant, attendant une réponse.

Le ciel devenait gris, un faible zéphyr venait ébouriffer ma fourrure. A plat ventre, le nez collé contre la terre j’essayais de suivre la piste de l’animal. Le vent faisait craquer le bois des maisons autour de moi. Il s’engouffrait dans les différents trous dans les murs, cela produisait des petits sons inquiétants. Les portes à moitiés sortie de leurs gonds commençaient à claquer. L’atmosphère commençait à devenir lugubre. Même les oiseaux, qui d’habitude chantait à cœur joie avaient disparus. Au détour d’une ruelle, j’aperçus enfin une silhouette. Elle était grande et elle avait une couleur marron foncé.
Plus j’avançais plus le physique de l’animal se dessinait. Sa fourrure était plus que marron, elle me faisait penser à du bois, du bois foncé comme les grands sapins qui entouraient mon ancienne demeure. Ses oreilles étaient grandes, elles prolongeaient parfaitement son imposante tête. Maintenant j'en étais sur c'était un chien comme moi.

Je m’approchai de lui avec un air déterminé. Il fallait que je reste sur de moi dès la première rencontre même s’il paraissait impressionnant. Au moment de lui demander son nom, il ouvrit sa mâchoire et prononça d’une voix grave :

- « Qui est tu ? Et que viens-tu faire ici ? »

Sans un moment d’hésitation, la queue dressée et la tête droite je répondis aussitôt :

- « Je m’appelle Eros et je suis venu ici dans l’espoir de trouver de la nourriture. Et toi ? Qu’est ce qui t’amène ici ? »

Un léger sourire se dessina sur mon visage pour montrer que mes attentions n’étaient pas mauvaises. Mais, malgré ce sourire je continuais à me méfier de ce chien en lui envoyant un regard dubitatif.

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Je fixais le chien blanc qui se trouvait en face de moi. Il n’avait pas l’air bien méchant. Je soufflai un instant et répondis :

- J’ai faim. Je recherche de quoi me mettre quelque chose sous la dent.

Intérieurement je priais pour que le corniaud me dise où en trouvait, mais étant donné a fierté que je portais à mon égard, je voulais me débrouillais tout seul.

Le vent c’était levé entre temps. Ce dernier n’annonçait rien de bien. De plus il allait disperser les odeurs qui restaient. Je me surpris à remuer la queue nerveusement. Je n’avais pas que ça à faire que de discuter. Si ça se trouvait mon repas ne devait être qu’à quelques mètres d’ici.

Eros… Ce prénom ne me disait rien. Je n’avais encore jamais entendu parler de lui.
Je trouvais soudain bizarre qu’il ne m’est pas demandé mon nom. Il c’était immédiatement demandé ce que je venais faire ici. Avait-il des trucs à cacher….

En prenant un peu de recul, je l’observai de haut en bas. Dans les yeux de ce chien brillais une lueur d’espoir. Une lueur qui était prête à jaillir à tout instant. Un chien qui avait une telle détermination doit être surement sympathique. Mes pensées fur interrompu par sa réponse :

- « J’ai faim. Je recherche de quoi me mettre quelque chose sous la dent. »

Je poussai un soupir de soulagement. Je n’étais pas le seul qui cherchait à manger dans les parages. L’ennui c’est que je ne savais pas où trouver de la nourriture … Je répondis poliment :

- « Je cherchais également quelque chose à me mettre sous la dents. Mais je n’ai rien trouvé. »

Le regard plein d’espoir du chien s’assombrit. L’ambiance commençait à devenir oppressante. Même le vent changea de direction. Tout à coup je me rendis compte d’un oubli de ma part. J’avais oublié de demander son nom. Comme je ne connaissais personne d’autre que mon maître les noms ne m’était pas familier. Je renchérie donc :

- «Oh j’y pense ! J’ai oublié de te demander ton nom. »

Pour une première rencontre c’était loupée. J’espérai ne pas avoir vexé le chien en face de moi. Je commençai à jeter des coup d’œil autour de moi pour observer s’il était seul. Une très fine odeur apparue peu à peu. Cette odeur ne m’était pas inconnue, elle était savoureuse et mettait l’eau à la bouche. C'était de la nourriture ! Il fallait la suivre, soudain une idée me venu à l’esprit. Pourquoi ne pas chercher ensemble ?
Tout en gardant cette idée à l’esprit je le regardai droit dans les yeux en attendant sa réponse.
En y repensant, il valait mieux connaître le nom de ce chien avant de lui proposer de suivre une piste ensemble …

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Quand on est deux copains

Le chien blanc qui se trouvait en face de moi paraissait nerveux tout d’un coup. Il voulait connaitre mon nom. Du à son odeur, je vis immédiatement qu’il faisait partit du même clan que moi. Je redressais alors les oreilles, ouvrit grand la gueule pour lâcher un bâillement et décidais de m’assoir. Le vent qui avait changé de direction soulevé mes poils. Je plongeais alors mon regard dans le siens et dit doucement :

- Je m’appelle Circus.

Un long silence suivit alors. Soudainement je me levais et m’approchais vivement de ce dernier. J’étais assez près de lui pour pouvoir sentir son souffle contre moi.

- Ecoute, je suis ici pour me trouver de quoi manger. Si tu es là pour m’importuner alos vas t’en pauvre chien domestique.

Je ne connaissais en rien ce chien qui sous ses apparence de gentil « chienchien » de maison pouvait bien cacher son jeux. Il fallait que je reste sur mes gardes.

Il était tout proche de moi, je pouvais sentir son odeur. Elle était douce et elle me faisait penser aux jonquilles dans certains prés qui entouraient autrefois mon chalet. Il ouvrit la bouche pour répondre à mes questions. J’ai dû plisser mes oreilles pour entendre son nom : Circus. Drôle de nom pour un chien, j’aurai plutôt parié sur Pongo car, d’après moi c’est un nom pour les grands chiens. Je sortis de mes pensées et m’aperçut que le chien c’était rapproché de moi. Il déclara avec fierté qu’il ne voulait pas être importuner par un chien domestique …
Je ne m’attendais pas à ça. Surtout que lui-même avait une légère odeur d’humain. Tout en gardant mon sang froid je répliquai aussitôt :

- « Je ne suis pas ici pour t’importuner, mais juste pour trouver de la nourriture. Et j’ai pensé qu’a deux ont pourraient chercher sur un plus vaste espace.
Nul raison de te braquer, surtout que toi aussi tu dois être un ancien chien domestique ?»

Malgré son ton agressif je suis sûr que ce chien a très bon fond. Sous son air de grand chien arrogant il y avait quelque chose de spécial qui se cachait en lui. Ce petit quelque chose me faisait penser qu’il était sympathique et sensible. Tout en restant sur mes gardes je m’assis et attendis sa réponse.

Au boulot ou je sors le fouet !

Coucou vous deux ! Ça va faire un sacré bout de temps qu'il n'y a eu aucune réponse à ce rp et pourtant, aucun d'entre vous n'est inscrit dans la section des absences. Est-ce normal ? Pour éviter de me mettre en colère -je sais que ce n'est pas du tout crédible mais bon...- j'aimerais que Circus, qui doit répondre, m'envoie un petit Mp au plus vite pour me prévenir.

PS ; je profiterais de ce Mp pour supprimer mon message afin qu'il n'entache pas votre joli petit rp ! !

J'archive ce Rp car il commence à prendre la poussière.
Si vous voulez le récupérer envoyez moi un MP !

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