La plupart des chiens ne se souviennent pas de la période de leur enfance avant qu'ils ouvre les yeux. Moi je m'en souviens parfaitement même si je ne me souviens pas du jour de ma naissance.
Au début on entend rien, on ne voit rien. On peut juste sentir et toucher. Je ne faisait que sentir l'odeur de ma fratrie et de ma Mère-chien et sentir leurs pelages collés au mien.
Plus tard on se met à entendre. On entend les bruit, les couinements innocents de nos frères et sœurs mélangés au nôtre. On entend aussi la douce voix de notre Mère-chien.
Et enfin, plus tard, on ouvre enfin les yeux et on découvre le monde. On s'émerveille devant la beauté des choses.
Ce jour là j'ai vu autour de moi pleins de chiens ! Au moins 10 ! Tous des Azawakhs ! J'étais dans un élevage de ma race tenu par un couple passionné. Une grande maison avec un sublime jardin.
Parmi les chien qui tournaient autour de nous, il y avait Sinh. Le plus bel étalon de l'élevage. Ce majestueux lévrier était en réalité mon père !
Dans la portée nous étions cinq : mes deux soeurs Freyja et Fushya et mes deux frères Fuego et Fly qui était fauves comme moi. J'étais plus jeune que mes deux frères mais plus âgé que mes sœurs.
Freyja et Fushya étaient très complice. Elle était comme feu et glace et ne faisaient jamais rien sans l'autre. Elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à notre Mère-chien. Mon frère Fuego était le plus âgé de la portée. Je l'aimais beaucoup, on s'entendait super bien. On faisait souvent des trucs ensemble. Mon deuxième frère Fly était toujours en train de m'embêter. Heureusement, Fuego était toujours là pour me défendre. Mais je l'aimais bien quand même Fly, il était gentil quand il voulait.
Notre Mère-chien était la plus belle des Mères-chien du monde. Elle était fauve bringé et elle sentait toujours bon. Elle avait une voix douce. Le genre de voix qui te caresse rien qu'a l'entendre. Son nom était Daka. Elle me répétait sans cesse que je ressemblait énormément à mon père.
Nos deux mois sont très vites arrivés et le jour de rejoindre nos nouveau propriétaires avait sonné. J'ai été le dernier à partir. j'étais seul avec ma maman quand il est arrivé. Mon nouveau maître. Cet humain était un mâle assez grand du nom de Sean. Il m'a mis un harnais et ma emmené avec lui dans sa voiture. J'ai envoyé un dernier regard d'adieu à ma mère avant de monter dans le véhicule, puis nous sommes partis. Le paysage défilait sous mes yeux par la fenêtre. Cette voiture allait deux fois plus vite qu'un lévrier en plein galop volant !
Enfin nous nous sommes arrêté et j'ai enfin pu voir ma nouvelle maison : une petite maison charmant dans un petit village calme avec un grand jardin et une piscine. Nous y sommes entré et j'ai vite pris mes marques. Cette maison était super et mon maître était très gentil avec moi. Je sentais que ma vie allais être parfaite !


Ma vie avec Sean était palpitante. Sean était ce que les humains appelle un "vétérinaire" (c'est les humains qui soignent les animaux). Il m’emmenait toujours avec lui dans ma clinique. Je rencontrais pleins de chiens tous très sympa. Le soir quand on rentrait il m'emmenait faire du VTT avec lui. J'était accroché à son vélo et je le tirais. C'était génial ! Vraiment parfait pour me défouler. Il m'emmenait comme ça jusque dans la forêt dans un petit coin isolé ou il me lâchait pour que je puisse courir. C'était vraiment parfait ! On faisais toute sorte de sports canins. Une fois il m'a même emmené à la course au leurre ou j'ai pu courir avec d'autres lévriers. Je n'ai pas fini premier mais c'était une super expérience !

Et puis tout est parti. Tout est parti sans crier gare.


Le jour du Grand Grognement j'étais en train de dormir paisiblement dans mon panier comme d'habitude. Et puis d'un seul coup, tout s'est mis à trembler. Je me suis levé d'un coup et j'ai aboyer pour prévenir Sean. Je l'ai chercher, chercher mais je ne le trouvais pas. J'aboyais. J'aboyais à m'en exploser les corde vocale mais il n'était plus là. Il était parti. Les murs tremblait de plus en plus et de la poussière du plafond tombait sur mon museau. Le toit risque de s'écrouler. Je me suis réfugié sous la table de la cuisine. Je me suis couché, j'ai mis mes pattes sur mon museau et j'ai fermé les yeux en priant pour que ça s’arrête. J'avait peur, pour la première fois j'avais vraiment peur. Puis tout s'est arrêté. J'ai ouvert les yeux. Le toit n'était pas tombé mais de la poussière volait dans les airs à tel point que je ne voyait presque rien. J'ai pris mon courage à deux pattes, je me suis levé et je suis sortis dehors.
Ce fut une vision d'horreur pour moi. Plus rien ne bougeait. Tout était gris et terne comme si la vie avait quitté ces lieu. Pas un souffle de vent comme si le temps s'était arrêté. J'étais seul et j'avais peur. J'avais peur. Très peur. Alors j'ai couru, couru et encore couru. Et j'ai hurlé. J'ai hurlé tellement fort que je sentait mes poumons s'écraser dans ma poitrine. Les larmes ses sont mises à couler sur mon museau. Je le savais. Je savais que tout était parti. Que je ne reverrais plus jamais Sean. Que je ne m'amuserais plus jamais avec lui. On ne fera plus jamais de VTT et on n'ira plus jamais dans la forêt. Mon amour pour lui venait de ses retourner contre moi. Et cette haine. Cette haine que je sentait dans mon cœur me déchirait les artères.

Cet amour, cette haine me brûlent entièrement.

Après être longtemps resté sans rien faire, culpabilisant sur le passé, je me suis bougé. Je suis parti chassé. Grâce à ma vitesse et de l'acharnement, j'ai réussi à attraper un lapin. J'ai repris un peu espoir même si j'étais toujours déchiré à l’intérieur (d'ailleurs je le suis encore aujourd'hui).
J'ai pu survivre seul comme ça un petit moment. Mais il est arrivé un moment où je savais que je ne survivra comme ça éternellement. Je devais trouver des survivants avec qui je pourrais m'allier. Je suis donc retourné au village même si ça me faisait mal. Et là-bas, j'ai trouvé un groupe de chien, une meute. Mais cette meute n'étais pas comme les autres. Il n'y avait pas d'alpha, de beta d'omega ou autre connerie du genre. Ils étaient tous égaux et leur meute était basé sur l'entraide. Leur nom : les Leasheds. La plupart avait eu un maître ou avait connu des humains auparavant. M'identifiant tout de suite en eux, j'ai décidé de les rejoindre. A ce qu'il paraît, ils espèrent le retour des humains. Je sais bien que l'espoir fait vivre mais moi je savais très bien que les humains ne reviendrait jamais. Le plus important maintenant, c'est de survivre.

Ma famille:

En cours :
- Souvenirs ---> Loki
- La curiosité est un vilain défaut ---> Raja

Terminés
- Douce soirée ---> Jesav

Abandonnés
- Le sable chaud, les pattes dans l'eau ---> Silent Requiem
- When we'll rise ---> Asphalion et Jesav

Oui bien sûr il y a de la place pour tout le monde :3
Et pour le rp il n'y a pas de soucis mais pas tout de suite par contre parce que je suis pas là cet aprem je rentre en fin d'aprem c:

Et bien je pense que Silent pourrait devenir une amie de confiance pour Farren ce serait un bon début c: Si cela te convient
On peut commencer le rp ce soir si tu veux ou plus tard comme ça t'arrange :)
Et tant mieux que tu commence parce que j'ai pas vraiment d'inspi ^^

Nickel c: