NOM : Eros
Mon nom m’a été donné par mon seul et unique maître. Il évoque l’amour qu’il portait à mon égard.
SEXE : Mâle
ÂGE : 2 ans
RACE : Berger Blanc Suisse
PHYSIQUE :
Je suis de taille moyenne, avec un corps robuste comme la pierre. Ma robe blanche s’accorde parfaitement avec mes yeux brun clair. Mon museau ni court, ni long définit une silhouette de chien sûr de lui. Ma queue est longue et touffu, cela reflète surement mon caractère " Peu ordinaire" !

AUTRE ? : J’ai une tâche crème au bout de ma queue.

MEUTE : Leashed
RANG :

CARACTÈRE :
Le caractère est souvent défini par les personnes que l’on rencontre. Hors, mis à part mon maître je n’ai jamais rencontré personne. La description que je vais faire de moi-même sera certainement incomplète et se complètera au fur et à mesure de mes aventures.
Je pense que je suis un chien plutôt timide, je ne sais pas quelle réaction j’aurais lors de ma première rencontre avec d’autres animaux. Néanmoins, je n’ai pas peur de l’inconnu ni des grands espaces.
Je ne suis pas un grand bagarreur mais je sais retrousser les babines et montré que je sais me battre lorsque la situation l’oblige ! De nature naïf, je crois tout et n’importe quoi, plus c’est gros plus sa passe. J’imagine que cela est due à mon passé de chien.

HISTOIRE :
   Ma vie commença dans un endroit sombre et étroit. Sous mes pattes un sol irrégulier et peu confortable. Un petit trou de lumière me permit de comprendre où je me trouve … Dans un carton avec de la paille en guise de sol. Pourquoi je suis dans un carton ? Tout autour de moi des bruits sourds : des personnes qui parlent, un reniflement incessant et un horrible bruit de moteur en continu, on aurait dit un monstre, juste au creux de mon oreille. Puis d’un seul coup plus rien. Une porte s’ouvra et mon carton bougea dans tous les sens. J’émis des cris pour me rassurer et pour comprendre ce qui se passe. Et soudain au bout de la énième secousse mon carton s’ouvrit. Je fus accueilli par un homme, plutôt grand avec une large salopette et une grande moustache. Il me dit :
« Eros ! Bienvenue chez toi !»
D’accord, je pense qu’il parle de moi. Donc je m’appelle Eros. Mais ce nom n’était pas mon premier souci. Où suis-je ?

   Après un rapide coup d’œil j’en déduis que je suis apparemment dans une maison qui est faites entièrement en bois. Elle n’a qu’une seule pièce avec une grande cheminée. Par la fenêtre on peut apercevoir des flocons avec un manteau blanc sur le sol. J’ai eu à peine le temps de me ressaisir que l’homme ouvrit brusquement la porte et partit en fermant à clé derrière lui. J’étais seul enfermé dans cette nouvelle maison. Le soir venu, l’homme rentra avec du bois pour alimenter la cheminée. Le feu réchauffa toute la maison en l’espace de quelques minutes. L’homme me servit à manger et tomba de fatigue dans son lit. Après quelques bouchées de ma pâtée mes yeux ont commencés à se fermer, je suis en route pour le pays des songes.
   Le lendemain matin, j’ouvris doucement les yeux, un soleil écarlate me chatouillait le museau. L’homme commença à mettre ses chaussures en fourrures et il me fit signe de l’accompagné. Enfin, je passe cette lourde porte d’entrée ! Dehors le sol n’avait pas changé par rapport au jour d’avant, toujours recouvert d’un blanc immaculé. Nous marchâmes pendant un long moment jusqu'à la lisière d’une forêt. Là, l’homme commença à couper des branches et à les mettre sur un petit traineau. Il fit de grands gestes pour m’inciter à les ramasser. (Oui, bon j’admets que j’ai pas tout de suite compris pourquoi il gesticulait dans tous les sens) Mais, au bout de quelques heures de répétitions, j'étais au point. Puis, vers la fin de la journée, on se laissait glisser le long de la montagne avec le traineau.
Les jours passèrent et au fils des saisons toujours les mêmes gestes. Je prenais un plaisir fou car j’étais libre de mes mouvements. Cette vie était simple mais elle me plaisait.

  Un matin alors que je me réveillai doucement mon maître ouvrit brusquement la porte et regarda dehors quelque chose avait l'air de l’inquiéter. Je commençai à m’approcher de la sortie quand il me barra la route avec son imposante silhouette. Il tendit le bras, me montra le coin devant la cheminée où je dormais. Et ajouta :
«J’ai un mauvais présentement aujourd’hui, reste ici » et il partit en fermant à clé.
J’obéis en me dirigeant vers la cheminée pour m’endormir.
Quand j’ai ouvert les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel. J’ai faim, très faim, mon dernier repas remonte à trop longtemps. Le chalet est toujours vide, aucune odeur, aucune trace de l’homme …  D’un geste souple j’engloutis un jambon qui était posé sur la table. Après tout, il fallait que je mange non ? Maintenant, il faut que je sorte d’ici ! Mais la seule issue possible était cette porte fermée à clé.  En regardant autour de moi  j’aperçus la fenêtre. Hélas elle est trop haute pour moi … C’est à ce moment-là que j’ai eu l’idée du siècle : pousser la chaise contre la fenêtre ! Après de longues minutes d’efforts la chaise était en place. C’est maintenant que tout se décide sa passe ou sa casse, je pris mon élan, sauta sur la chaise et traversa la fenêtre. Arrivé dehors je découvris un paysage de désespoir le manteau d’habitude blanc était recouvert d’une épaisse poudre grise à l’odeur nauséabonde et les sapins étaient nu et n’avaient plus que le tronc.  
  Désormais, une seule solution s’offre à moi avancer ou rester sur place à moisir dans cette maison. Je pris ma décision en prenant une route montagneuse qui se trouvait en face de moi ...