Bougies et Aboiements || Duc

Pourquoi est-ce tu passes ton temps à rester tout seul, éloigné des autres ?
Voilà ce que m'avais demandé récemment un chiot de la meute Fierce. Sur le coup, j'étais resté interdit, sans trop percuter ce qu'il essayait de me faire comprendre. Je n'étais pas seul, puisque je restais avec ma meute.
Mais maintenant, après d'innombrables sorties en solitaire, je viens de me rendre compte, en rentrant dans l'église, que ce jeunot avait raison. Je suis un solitaire. Encore et toujours, inlassablement. Même si je suis devenu le Bêta d'une meute, je reste un solitaire, comme l'indique mon sang. Ma mère était solitaire, mon frère l'était, je le suis également. Et le resterais toujours, malheureusement.
Mes pattes foulent le sol poussiéreux du bâtiment et mon regard court le long des fenêtres. Des plaques colorées réfléchissent la lumière. Je trouve cela très joli. Je crois que l'on appelle cela "vitrail". Je suis toujours aussi fasciné de la précision des créateurs de cette petite chose en verre. Ce doit être très compliqué de créer de telle chose. J'ai beau me vanter de beaucoup de choses, je ne saurais pas faire ça. Ni beaucoup d'autres choses d'ailleurs...
Je continue d'avancer, à l'intérieur de l'église, même si on nous répète souvent de ne pas entrer dans des bâtiments vieux comme celui-ci, qui risquerait de s'écrouler. Mais s'il a résisté au grand Grognement, je ne pense pas que le simple bruit de mes pas légers pourrait le faire tomber.
J'espère seulement que personne ne va venir me déranger dans mon petit rituel solitaire et silencieux. Car que tout le monde sache une chose : Je déteste être dérangé.

Invité

Quelque chose que j'aimais à faire, et que, rien ni personne ne pouvait m'empêcher de faire : c'était laisser mes pattes me guider tandis que mon esprit s'envolait. Alors, souvent perdu dans mes pensées, je trottais dans la forêt, sans jamais me demander si je devrais tourner à tel endroit, à tel moment. Il fallait laisser les pattes faire. Puis je pensais. C'était bon ça, de penser. C'est dans cette idée que je parcourus la forêt, jusqu'à arriver à la ville. Là, encore une fois, mes pattes me guidèrent dans les rues désertes, mon regard se perdant dans les décombres et les ruines des bâtiments. Dire que c'est ce Grand Grognement qui avait provoqué cela. Le même qui m'avait libéré d'une mort certaine : la fourrière. Car à ce que je sache, personne n'aurai adopté un chien de mon âge.

C'est comme cela que je me suis retrouvé devant l'Église. Mon ancien maître n'y allait pas, pourtant il y avait un bâtiment du même genre près de la maison. La seule chose que j'ai compris à son sujet, c'est que si elle me tombait dessus, je n'aurais pas les mêmes chances qu'avec le mur de la fourrière. Sans me soucier de quoi que ce soit, je pénétra dans l'architecture, réfléchissant à ce que je ferai en rentrant au camp.

Spoiler:

Je continue d'avancer lentement, traînant les pattes, mes yeux bruns glissant sur les fenêtres. A l'extérieur, le doux soleil renvoie une lumière tamisée dans l'église, rendant le lieu d'autant plus glaque, mais d'autant plus plaisant pour moi. J'hume l'odeur âcre de la poussière, et donne un léger coup de patte devant moi. L'accumulation de saleté s'envole joyeusement, et retombe un peu plus loin, une partie sur mon propre pelage. Je me fiche d'être sale dans ce lieu de culte. De toute façon, personne n'y vient jamais, je suis seul, comme toujours.
En arrivant au bout de l'allée, j'observe de petites bougies. Leur flamme remue au dessus de la cire blanche, et mes pupilles suivent leur vacillement avec attention. Certains chiens ont peur du feu, mais je ne le crains pas. Je lui témoigne seulement du respect, car je sais qu'il est plus fort que moi, qu'il peut me blesser à son seul contact.
Un bruit dans mon dos me fait sursauter, et je me retourne brusquement, manquant de peu de faire tomber l'empilement de bougies. J'aperçois une forme à l'entrée de l'église, un autre chien très certainement. Je le vois de loin, et en peut pas distinguer son visage, mais comprends à l'odeur qu'il s'agit d'un membre de la meute Wild. Meute avec laquelle nous ne sommes pas en bons termes. Et en tant que Bêta Fierce, je ne peux pas me permettre de faire ami-ami avec ce cabot. De plus, il vient de me déranger dans mon moment de recueillement. Cet endroit me fait penser à ma mère, et je n'aime pas du tout que l'on me coupe de mes souvenirs.
Je grogne, et mon grondement aigu raisonne dans l'église au haut plafond. Décidément, ma voix affreusement aigue ne sera jamais un atout. Je n'effraie jamais personne avec ça. Mais pourquoi diable n'ais-je pas été doté d'une voix normale, d'une voix de mâle ?!
Mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher de m'énerver contre le Wild. Mon grognement résonne toujours, et je lance, même si je suis toujours au fond de l'église et que l'autre est a l'entrée :

"Qui es-tu, et que viens-tu faire ici ?"

Invité

Ne pas prêter attention à ce qui nous entoure est une erreur facile à faire, mais qui plus est, stupide. Je le compris lorsqu'un grognement aigu retentit, résonnant contre les parois du bâtiment. Je leva les yeux, à la recherche d'un autre congénère. Un grognement, tellement aigu pour un chien imposant. A l'autre bout de l'allée, se tenait un chien, il avait l'air légèrement plus petit que moi, noir et feu. Quel genre de chiot ne l'aurait pas remarqué en entrant ? Je m'en voulu d'avoir été si peu attentif.

"Qui es-tu, et que viens-tu faire ici ?"

Oh. Et en plus j'allais devoir me présenter. Mais je n'allais tout de même balancer au premier cabot venu qui j'étais. Je renifla rapidement l'air avant de comprendre que c'était un Fierce. Probablement pas le moment d'être ami. Enfin, je n'avais rien à perdre, autant être direct, de toute façon, il sentirait probablement que je suis un Wild.

"Mon nom est Duc, je suis un guerrier Wild" lui dis-je sur un ton neutre.

Je m'avança de quelques pas, tout en restant éloigné de... de lui. C'était un mâle. A lui de voir s'il s'avancerait aussi, ou non. Autant rester neutre pour le moment, je n'ai pas envie d'aggraver la situation.

"Et toi ?"

Pas d'hostilité, juste de la curiosité. J'aimerais connaître le nom du chien qui grogne aussi aigu ! Pourtant, je ne me moque pas, ma curiosité prend le dessus. Après tout, je l'ai surement dérangé, il était de toute évidence ici avant moi.

La réponse met un certain temps à venir, car je suppose que le cabot Wild doit réfléchir, humer l'air, chercher mon odeur... Tout le petit rituel qu'execute un chien au minimum intelligent lorsqu'il croise un autre corniaud. Mais la réponse finit tout de même par arriver, malgré mon impatience marquée.

"Mon nom est Duc, et je suis un guerrier Wild."

Le Wild avance un peu vers moi, mais nous sommes toujours très éloignés l'un de l'autre. L'église est très grande, il faudeait plus d'une vingtaine de pas pour que nous nous rejoignions entièrement.
Duc ne semble pas vraiment agressif, alors je suppose qu'il est soit jeune, soit pacifique. D'habitude, il est vrai que les Wild ne sont pas spécialement agressifs, contrairement aux Fierce, mais tout de même ! Tout le monde sait que nous sommes en guerre.
Il me demande comment je m'appelle, me retournant ma question. Ma queue fouette l'air d'irritation. Je n'aime pas que l'on me pose des questions. Mais puisque je viens de lui demander la même chose, je suis dans l'obligation de lui répondre, c'est la moindre des choses...

"Raja, Bêta Fierce. Pourquoi t'es là, y a rien à voir."

Je maudis de nouveau ma voix affreusement laide, et mes griffes raclent la poussière. "Duc" a intérêt à déguerpir d'ici rapidement, avant que je ne lui saute au visage....

Invité

Je pus constater son irritation lorsque je lui retourna sa question. En effet, le cabot noir et feu n'avait pas vraiment l'air enchanté de me voir, ce que je pouvais parfaitement comprendre. Il finit par me répondre, plus par politesse que par envie :

"Raja, Bêta Fierce. Pourquoi t'es là, y a rien à voir."

Bien que je suis d'un naturel pacifique, et que je peux comprendre la gêne occasionnée, me faire virer si impoliment d'un territoire neutre ne me plaisait pas. Cependant, ni lui, ni moi ne pouvions contester ces lieux. Personne n'était chez lui, je suppose que c'est donc premier arrivé, premier servi. Mais la question n'était pas de savoir si j'allais partir ou non, mais si je devais vraiment justifier ma présence ici. Je sais que c'est normal d'être frustré quand un chien adverse perturbe notre petite balade, mais tout de même.

"Je me baladais simplement, je ne t'avais pas vu."

C'était plutôt simple et clair, non ? Pour moi ça l'était. Je me suis tout de même retenu d'ajouter un petit calme-toi mais je sais que ce genre de demande énerve plus encore. Je faillis m'excuser de l'avoir dérangé, mais il n'avait pas l'air désolé non plus de me virer aussi subtilement et lâchement : s'il voulait que je déguerpisse, il n'avait qu'à me le demander poliment.
Sur le coup, je me sentis un peu impoli de penser ainsi mais je me repris aussitôt, être trop gentil c'est être voué à sa perte. M'enfin, j'étais tout de même probablement naïf de croire que ce cabot Fierce allait se montrer poli la minute d'après...

Le Wild reste prêt de la porte de l'église, même si celle-ci est en partie défoncée, et me scrute de loin, sans s'avancer. Je reste moi aussi à ma place, dans le fond du bâtiment, si bien que nous sommes séparés par une très bonne longueur. Un grondement sort de ma gorge, grognement qui monte jusqu'au plafond et résonne sur le toit en courant sur les fenêtres et vitraux. Je serais toujours impressionné par la vitesse à laquelle un son se propage. La flamme d'une bougie vacille doucement, et l'idiot qui me sert d'adversaire du jour aboie dans ma direction :

"Je me baladais simplement, je ne t'avais pas vu."

Je me retiens de rire, car mon rire est toujours assez spécial. Comme il monte atrocement haut dans les aigus, cela rendrait l'atmosphère insoutenable dans cette église. Trop effrayante, pour lui comme pour moi. Je me contente donc de le regarder, comme si j'avais à faire à un vieux cabot complètement déraillé. Il ne m'avait pas vu dit-il. Et bien il faut qu'il ouvre un peu plus ses yeux, sa truffe et ses oreilles, sinon il n'ira pas loin dans sa petite vie de Wild.

"Ben maintenant tu m'as vu, non ?! Alors dégage d'ici et laisse moi tranquille."

Je montre les crocs, même si je doute qu'il voit mon geste, de là où il se trouve. J'avance donc d'un pas dans sa direction, puis d'un autre, et d'encore un autre, poursuivant ma marche pour me rapprocher de lui. Plus j'avance, et plus je détaille ses traits. C'est un chien assez imposant, avec des babines tombantes, qui cachent surement d'énormes crocs. Mais même si je suis plus fin, plus petit, je n'en suis pas moins moins intelligent ni moins fort. Alors s'il refuse toujours de partir, le combat sera inévitable.

Invité

L'autre se contente de me fixer de là où il est. Puis, il me lâche, peu chaleureux :

"Ben maintenant tu m'as vu, non ?! Alors dégage d'ici et laisse moi tranquille."

Il semble se tramer quelque chose mais vu la distance qui nous sépare, je ne peux déterminer son expression. Probablement dans cette même idée, le corniaud s'avance vers moi et au fil de ces pas sourds dans l'allée, je constate qu'en effet, il n'a rien d'accueillant et me montre ses crocs, plutôt insistant.
Certes, je l'avais dérangé dans son petit quotidien, certes, nos meutes étaient en pleine période de tensions, mais son hostilité me piqua au vif. J'ai tellement envie de lui montrer que moi aussi je sais sortir les crocs lorsqu'on m'agace. Puisqu'il est plus près de moi, je peux à présent remarquer qu'en effet, il est légèrement plus petit que moi. Seulement, je sais par expérience que ça ne veut rien dire et qu'il peut même avoir l'avantage sur moi s'il profite de ma carrure.
De toute façon, ça paraît évident que c'est une bête primitive qui ne réfléchit qu'avec ses crocs lorsqu'il s'agit d'être sociable. Je finis par choisir de laisser ce chien seul dans sa bêtise. Mais ma fierté ne pourra rester intacte si je lui tourne le dos comme un chiot obéissant. Je ne peux pas non plus paraître si faible. Dans un élan de fausse rébellion je relève un instant les babines pour lui faire comprendre que moi aussi je suis équipé de crocs et que si j'étais aussi stupide que lui, ça pourrait mal tourner. Enfin, je lui tourne le dos et quitte les lieux, tête haute. Bien que mon égo en ai pris un sacré coup, je me dis que cet animal n'en vaut pas la peine : mes crocs serviront à défendre ma meute sur ses terres, et non pour réconforter ma conscience. Osera-t-il m'attaquer de dos ? Serait-il lâche en plus d'être stupide ?

Mes griffes raclent le sol plein de poussière, et mes crocs toujours découverts et menaçants montrent au Wild que je ne suis pas près à me montrer amical. Certes, ici ce n'est pas ma terre. Mais j'ai tout autant le droit de vouloir y être seul. Les bipèdes utilisaient l'église comme un lieu de culte d'après ce que m'avait raconté ma mère. Je m'en veux un peu de devoir briser la légereté, le silence et la douceur de ce lieu. Alors pour la dernière fois, je tente de faire partir le cabot, par la parole et non par le combat.

"Va t-en ! Laisse moi seul, tu reviendras quand je serais parti !"

Je gronde de nouveau. De toute manière, premier arrivé premier servi. J'étais là en premier, j'ai donc tous les droits ici. Ce Wild n'a qu'à aller chasser ailleurs. Je suis certain qu'il venait juste ici pour se balader, alors que moi, j'ai un intérêt profond pour les bougies, les vitraux, et le contact avec les morts. Donc, avec ma mère. A t-il perdu quelqu'un de proche, lui ? Même si c'est le cas, il n'a rien à faire là. Avec ses grosses pattes et toute sa graisse, il risquerait presque de faire chuter le bâtiment.
Ma queue fouette l'air, et je continue de le fixer avec colère, sans rentrer mes crocs. Je ne lâcherais pas prise. Si nous devons combattre, je le ferais. Je n'ai pas peur de lui, ni de sa carrure. Je suis Raja, fils de Wina, et je vaincrais. Pour ma mère.

HRP:

Invité

Duc en avait lourd sur la conscience. Si un de ses camarades Wild le voyait déguerpir devant ce corniaud effronté, il l'accuserait surement de faire honte à sa meute. Cependant, le Mastiff Anglais jugeait plus sage de partir, il avait visiblement dérangé l'autre canin noir et feu, ce qui lui avait valu sa colère. C'est donc d'un pas hésitant qu'il se dirigeait vers la sortie du monument. Ce large trou, qui s'étendait haut dans le ciel, si haut que lorsque Duc l'avait contemplé lors de sa dernière visite, il en avait presque eut le tournis. Puis il y eut la goutte qui fit déborder le vase, déjà qu'il faisait l'effort de se retirer, emmenant avec lui une bonne partie de sa fierté, ce stupide corniaud enragé lui aboya :

"Va t-en ! Laisse moi seul, tu reviendras quand je serais parti !"

Pardon ? Mais je partais justement ! Pourquoi se permettait-il de lui dire ça ? Comme s'il était chez lui et qu'il le virait ! Oh et en plus il avait la bonté de l'autoriser à revenir lorsqu'il serait parti et qu'il en aurait fini. C'en était trop. Il ne pouvait pas se montrer aussi faible. Le molosse fit un demi-tour, la poussière formant comme un cercle là où il l'avait accompli. Il laissa son égo répondre pour lui, sans même réfléchir:

"Pour qui te prends-tu ? On ne t'a jamais appris ça, le respect ? Veux-tu une leçon, jeune chiot dissident ?"

Ceci dit, les babines tombantes du chien se dressèrent, laissant à nouveau apparaître ses crocs. Ils ne lui avaient que très peu servit dans sa vie, et à en constater l’agressivité de son congénère, il devait s'en servir beaucoup plus souvent ! C'était un risque à prendre, si Duc détestait bien une chose c'était l'impolitesse et le manque de respect. Et ce Bêta de malheur le lui servait sur un plateau d'argent. Duc ne se voyait pas vraiment se battre, il attendait simplement des excuses, peut-être est-ce que sa naïveté le perdrait dans cette provocation ouverte ? La raison allait peut-être reprendre le molosse qui lui faisait face, quelques mètres seulement plus loin ?

HRP:

Je constate avec satisfaction que le cabot tourne les talons et commence à partir. Ma queue bat l'air joyeusement, mais je ne le lâche par des yeux, au cas où il voudrait m'attaquer par surprise. Malheureusement pour moi, lorsque je lui aboie ma phrase agressive au visage, il se retourne, agacé, énervé, colérique, et les crocs découverts. Mon pelage qui avait commencé à s'aplatir se redresse de nouveau, et je gronde dans sa direction lorsqu'il me lance :

"Pour qui te prends-tu ? On ne t'a jamais appris ça, le respect ? Veux-tu une leçon, jeune chiot dissident ?"

Jeune chiot ?! S'en est trop. Je ne tolère pas qu'une saleté de Wild qui ose me déranger pendant ma marche culte me traite de la sorte. Je lui aboie dessus, postillonnant sur sa face de Mastiff baveux. Je ne voulais pas me battre, mais visiblement lui oui. Très bien. Il aura donc sa bataille.
J'aboie, énervé, et avec un début de rage, comme en ont fait preuve les chiens qui ont tués ma mère, je donne un coup de griffe sur le poitrail du Wild. Je ne l'ai pas prévenu, car je ne trouve pas ça utile. Nous sommes des ennemis désormais.
Je le touche, mais très peu. Je ne vois même pas de sang. Il faut dire qu'il est très imposant, ce n'est pas mon coup de griffes minable qui va l'envoyer par terre. Je rabats mes oreilles en arrière, près à attendre une riposte, mais près aussi à attaquer de nouveau en fonction de sa propre tactique de combat. Voyons voir ce que ce pataud vaut réellement.

HRP:

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc Da2k

Invité

Points de vie : 100

Quand je me suis retourné, avant de lui répondre, j'ai pu lire dans ses yeux une once de joie. Il avait l'air satisfait que je m'en aille et c'est probablement cette satisfaction qui l'a mené à la conclusion que j'étais faible. Erreur ! A l'instant même où sa cervelle, aussi minuscule soit-elle, comprit que je ne comptais pas partir en vu de son comportement, je pense qu'il l'a mal pris. Cette once de joie fut rapidement remplacé par un mécontentement puis par de la colère.

Et son grognement aigu reprit. Oh, qu'il lui allait mal ce grognement ! Le cabot qui me montrait ses crocs n'avait rien de rigolo, si ce n'est ce grognement ridicule, et la voix qui allait avec. Il était en forme et en muscle et lorsque cette masse me fonça dessus, je crus d'abord qu'il allait s'arrêter et s'excuser. Mais non, la raison n'était décidément pas son point fort. Sans même que je m'y attende, il me sauta dessus et parvint à griffer mon poitrail. Si ce n'est pas vraiment fatal, l'effet de surprise remplaçait la force de son coup. Je lâcha un grognement à la fois de surprise et de douleur car je dois bien reconnaître qu'il était puissant tout de même. Ma petite souffrance s'estompa vite et je repris mes esprits, enfin c'est la colère qui les reprit pour moi. J'allais lui montrer ce que j'avais dans le ventre. Je le dépassais de quelques centimètres et je pense pouvoir rivaliser avec cette bête sauvage et impur !

Alors que le cabot noir et feu était collé à moi, j'en profita pour lui donner un grand coup d'épaule, autant jouer de ma carrure dans cette large allée. Si mon coup ne fut pas dévastateur, il avait le mérite de le déstabiliser, peut-être aurais-je le temps d'enchaîner une autre attaque à présent ?

Je dévoila de nouveaux mes crocs. Vois-tu comme je suis grand ? Vois-tu comme je suis fort ? Vois-tu comme je t'attends, monsieur le Bêta Fierce ? Vois-tu comme je suis Wild ? Je suis Duc le guerrier et tu m'as manqué de respect.

PV = 100 - 10

PV = 90

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc Da2k

PV de Raja restants : 90

Le Wild lâche un grognement-couinement, qui me donne du courage et de la force. Cela veut dire que j'ai réussi à lui faire un minimum mal.
Mais il ne lâche pas prise pour autant, et heureusement pour lui, sinon je me serais bien fortement moqué, et en s'avançant vers moi, me donne un coup d'épaule qui me fait vaciller sur la gauche. Mes pattes arrières, dérapent, mais je ne tombe pas, me rattrapant avec mes griffes et me redressant, furieux. Mes yeux lancent des éclairs devant les crocs découverts du chasseur. Ha, il se croit meilleur ? C'est ce que l'on va voir !
La rage au ventre, je me jette sur lui, plongeant mes crocs dans son cou. Il est trop gros pour que je le fasse basculer, mais je le sens quand même vaciller. Je sers fort, et un goût de sang se répend dans ma gueule. Ca y est, j'ai enfin donné une attaque valable ! Je m'accroche, lui griffant la côte au passage, mais relâche prise lorsque je le sens bouger. Je n'ai pas envie qu'il m'attrape la queue, ou me roule dessus. D'un petit bond agile, je me recule, observant les dégats que j'ai put lui donner. Son pelage est tâché de sang, et des gouttes rouges s'écrasent contre le sol. Bien entendu, il n'est pas prêt à abandonner, ni même très gravement blessé, mais il l'est bien plus que moi. Je suis en bonne voix pour le virer de mon église. Il n'avait qu'à pas me provoquer !

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc 9ymx

Invité

Points de vie : 90

La poussière qui vole me gêne, si ce n'est qu'elle m'aveugle. Je pense l'avoir fait chuter, le pelage noir que je discerne est plutôt bas et ses griffes ont crissé contre le sol de pierre. De la fierté revigore soudain mes poumons, enfin surtout de la poussière. Je lâche un éternuement ridicule quand soudain une forte douleur me prend à la gorge. Oh non ! Mon adversaire n'était pas à terre mais reprenait simplement appui pour mieux revenir, j'ai eu trop confiance et cela me joue des tours. A présent, le Bêta Fierce pend à ma gorge et la douleur se veut de plus en plus forte, je sens également qu'on me griffe la côte, rien de grave face à ce qui se passe sous ma gueule. Furieux, je me débats et ce fichu corniaud lâche prise. Il me faut quelques instants pour me remettre de l'attaque, je sens un liquide chaud et poisseux couler le long de mon poitrail. Heureusement pour moi, il n'a dû mordre que la peau qui pend sous ma gorge, ce qui me rassure, mais la douleur qui s'installe à présent ne va faire que me déranger durant le reste du combat. Car non, je ne compte pas fuir ! Je ne me rabaisserai pas à cela. Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce. Il est rapide, à défaut d'être intelligent, il s'est éloigné de moi cette fois-ci, il me fixe, prenant surement compte des dégâts qu'il m'a fait. Et toujours cette poussière qu'il a fait s'envoler de plus belle ! Je m'élance vers lui, gueule ouverte en visant sa nuque, mais cette stupide bête bouge et lorsque ma mâchoire se ferme, un goût amer et parfaitement répugnant envahit ma gueule. Ça, du sang ? Pouah ! Non, pas du tout, j'ouvre les yeux et comprends que j'ai raté sa nuque et que mes crocs s'apprêtent à s'enfoncer dans une de ses oreilles, qui d'ailleurs sont sales. Ne se toilettent-ils pas chez les Fierce ? Cette brute ne doit probablement laisser personne l'approcher, si bien que les endroits qu'il ne peut atteindre seul sont sales ! Dégoûté, je lâche prise et m'éloigne de quelques pas à reculons, raclant ma gorge. J'espère remplacer ce gout ignoble par du sang au plus vite ! Néanmoins, je constate qu'il saigne légèrement. Je ne lui est probablement rien fait de bien méchant et j'ai un peu honte. De plus, la douleur au niveau de mon cou me lance un peu. Oh non, je ne vais pas partir maintenant. Si je perds, je pourrais peut-être remettre ça sur le manque d'expérience ? Je suis un gentleman, et je ne bats pas souvent alors que lui... C'est tout autre chose.

PV = 90 - 40

PV = 50

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc Da2k

PV de Raja restants : 80

Le Wild gronde, grogne, énervé. Je le comprends, il doit être vexé le pauvre cabot. Se laisser battre de la sorte par un Fierce, ennemi de toujours de sa propre meute ! Je ricane, riant d'une manière très étrange avec avec ce maudit soucis de cordes vocales, mon rire est toujours assez étrange. Mais lors d'un combat, je m'en fiche pas mal. Tout ce qui importe, c'est la bataille, le sang.
Dans ma réflexion, je ne vois pas le Mastiff qui s'approche rapidement vers moi, et j'ai juste le temps de me décaler, que je sens une violente douleur dans mon oreille. Il m'a mordu ce sale Wild ! Je couine, tandis qu'il lâche prise en toussant de dégoût. Oui, mes oreilles sont sales, et alors ?! Je remue la tête, à moitié sourd d'une oreille à cause de lui. J'ai déjà une voix horrible, alors si en plus je deviens malentendant... La colère me ronge le coeur, et je gronde. Il faut que je lui attrape la gorge, car c'est un lieu très sensible pour les chiens. Si j'arrive à serrer assez fort, je peux même le tuer. La rage m'aveugle, et je saute en avant, malgré la poussière qui vole autour de nous. J'ai un peu de mal à apercevoir la carrure imposante du corniaud, et rate lamentablement ma première attaque en donnant un coup de crocs dans le vide. Ou alors, c'est lui qui a esquivé mon coup de mâchoires, je ne saurais pas trop le dire.
Mais ma seconde tentative porte ses fruits. Après une glissade sous le Wild, je lui donne un grand coup de griffes dans le ventre. Mais je n'ai pas le temps de me dégager, je dérape et reste coincé sous lui. Je me reçois le sang de sa blessure en plein visage, et n'arrive plus à me dégager. S'il se laisse tomber, je risque d'être écrasé sous son corps !

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc 0qdx

Invité

Points de vie : 50

Il ricane, ce fou ! Je me retiens de pouffer de rire, c'est peut-être la seule chose positive ici : cette voix, tellement... mal attribuée ? Je regrette amèrement de ne pas me battre plus souvent. Si j'avais été un chien de nature bagarreur, peut-être aurais-je acquis plus d'expérience en combat et que j'aurais mis la misère à ce cabot ? Peu importe. Le conditionnel, reste au conditionnel. Le fait est que je suis un guerrier et que je ne sais même pas défendre mon propre honneur. Depuis tout à l'heure, mon adversaire a le dessus. Oh, pourquoi ne suis-je pas moi aussi brutal et dénoué de raison ? Dénoué de raison ? Je le suis, je le suis d'avoir été aussi bête que lui, en le provocant. Ma tête est ce que j'ai de mieux, pourquoi ai-je cru pouvoir le battre sur son terrain de jeu : la violence ? Stupide carnassier, stupide moi. Et voilà qu'il revient, mais est mal partit pour me toucher, au mieux il m'effleurera. J'entends donc ses crocs enragés claquer dans le vide, à quelques centimètres de ma première blessure. Quelle chance ! Mais ce corniaud ne désespère pas : il me passe sous le ventre puis me le griffe. J'ai mal, tellement mal. Ma gorge me lance et voilà qu'à présent c'est mon ventre qui me pique ! Pire encore, et voilà qu'à nouveau du sang coule sur mon beau pelage autrefois tout propre... Mais il ne perd rien pour attendre, coincé entre mes pattes, il ne peut éviter le coup de crocs que je lui inflige à la queue. Je sais que ça fait mal ! Bon, ce n'est pas cela qui va l'affaiblir tant que ça mais l'idée qu'il pousse un cri de douleur avec sa voix ne peut que m'encourager, de plus, c'est la seule chose qui est accessible pour ma gueule. Ainsi, l'écrasant je lui mord le prolongement de sa colonne vertébral, étalant de la bave. Bave qui commence à se mélanger à un petit filet de sang. Voilà, reste là, et étouffe-toi sale Fierce !

PV = 50 - 20

PV = 30

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc Da2k

PV de Raja restants : 70

Bien sur, je n'ai pas vraiment de chance. Mon oreille me lance, et le sang de son ventre me coule sur le visage, et en plus de cela, le voilà qui me mord la queue. Je hurle, car c'est une partie du corps très sensible pour moi, et essaye de m'extirper de son étreinte. Mais le Wild imposant ne lâche pas l'affaire, et m'écrase, en me mordant dans le dos. Je crie de nouveau, en donnant des coups de pattes en tout sens. Cet idiot me fait souffrir, oh que oui. Je sens que du sang s'écoule de mon oreille. Et son poids, très lourd, m'écrase les os. Je vais finir broyer sous lui si je ne réagis pas ! Je couine, en me débattant toujours, lorsque me vient une idée. Il est fort, et grand. Mais je suis intelligent et rapide. Je vais miser sur ça.
Ma colonne vertébrale me fait atrocement souffrir, mais cette douleur ne fait qu'alimenter le feu de ma rage. A l'aveuglette, je donne un premier coup de griffe dans sa patte arrière, puis dans l'autre, et en poussant de toute mes forces sur ses pattes arrières, arrivent à le déséquilibrer un peu. Je me sers de ce moment d'innatention pour m'extirper de son étreinte, et aveuglé par ma colère, lui tape dans les côtes en lui agrippant fermement la gorge ente mes crocs. Je sers, et il couine. Je sers plus fort, poussant en même temps de toute mes forces avec mes pattes, contre le sol, pour tenter de le faire chuter, et après de nombreux efforts, je parviens enfin à le faire basculer sur le côté. En même temps, je me fais mal aussi, ma patte vrille sur le coté, mais je ne lâche pas sa gorge. Je sers toujours, son sang envahissant ma gueule, et entre mes crocs, gronde avec rage :

"Tu es vaincu. Maintenant tu vas dégager d'ici avant que je ne te tue."

Je crache, puis le lâche, et lui donne un dernier coup de crocs près de l'oreille avant de me reculer pour le laisser partir. Il est vaincu. J'ai remporté la victoire, l'église est à moi pour aujourd'hui. Ce Wild n'aura plus qu'à rentrer chez les siens pour les informer de sa défaite contre un Fierce. Et j'espère pour lui qu'il retiendra la leçon.
Moi, Raja, Bêta de la meute Fierce, ne tolère pas qu'un Wild puisse venir dans mon lieu de culte. Qu'il se mette bien cela en tête, pour la suite de sa vie, que je viens d'épargner...

HRP:

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'Combat' :
Bougies et Aboiements || Duc Fy9t

Invité

Points de vie : 30

Bien que je l'écrase de tout mon poids, mon adversaire se débat durement. Je vais le calmer, attend un peu ! Je me redresse légèrement pour avoir accès à son dos, que je mords. Il est vrai que je suis grand et fort, mais je l'ai déjà appris à mes dépends : lui, est rapide et puissant. Et je le révise lorsqu'il parvint à me déséquilibrer en visant mes pattes arrières. Il me les blesse légèrement, mais non sans douleur cependant, ce qui a le don de porter mon attention à mes pattes et non au corniaud noir et feu : il parvint à se dégager d'où il était. Il doit être furieux puisqu'à peine sorti de dessous de moi, il me frappe les côtes puis m'attrape à nouveau par la gorge, enfin, il parvint, après plusieurs tentatives, à me faire basculer sur le flanc sans même que j'ai le temps de réagir. Oui, il est rapide. Je couine de honte ou de douleur, à vrai dire je ne sais plus moi-même. A travers ses crocs, fermement clos sur la première blessure de ma gorge, il gronde rageusement une menace qui ne m'intéresse guère :probablement un tu vois, j'ai gagné, dégage !, enfin ce que n'importe quel chien fier d'avoir vaincu ferait. Mais je fis la sourde oreille : mon égo était déjà dévasté, alors si en plus de ça c'était lui qui me faisait prendre conscience de ma défaite ce serait la meilleure blague de l'année ! Enfin, il me relâche, me donne un coup à la base de mon oreille tombante puis se recule, probablement pour me voir détaler en courant. Mais je suis loin d'être un fuyard ! Mais je suis surtout loin d'être débile profond, stupide ça passe, mais débile profond, tout de même ! Je me relève donc, retenant un gémissement épuisé. Je croise son regard, ce n'est certainement pas la dernière fois qu'on se voit, nous deux ! Puis je repars, en trottant, la tête haute. J'ai perdu. Je me retiens tellement de m'effondrer de honte, mais je tiens bon ! Je quitte le monument, du sang coulant sur mon poitrail et sous mon ventre, descend le vestige de ce qui ressemble à des marches et enfin, je tourne dans la rue qui mène à mon camp. Là, je m'assois et lâche un lourd gémissement. Il ne peut plus m'entendre, à moins qu'il m'est suivi, ce qui m'étonnerait, à cette heure il doit être entrain de rire de moi et de ma prestation lamentable.

J'entame alors une toilette obligatoire, grimaçant du goût métallique qui s’empare alors de ma gueule. Le sang, quelle horreur lorsque c'est le mien ! Je me lève ensuite et part en direction de mon camp, la honte au ventre. Pourtant, je ne regrette pas de m'être battu, il paraissait évident que j'en avais besoin en ce moment, je devais montrer à ma meute que je me battais avec eux et pour eux. Peut-être est-ce que je devrais exagérer les blessures que je lui ai infligé, je paraîtrais moins faible ainsi.

De tout cela, je retins une leçon : la raison est ce que j'ai de mieux, engager un combat, c'est aussi risquer de le perdre. A l'avenir, je ne laisserais plus mon égo et la colère prendre le contrôle de ma lucidité.

PV = 30 - 50

PV = 0

(enfin -20 mais voilà quoi )

HRP: