NOM :Circus
SEXE :Mâle
AGE :2ans
RACE :Berger Hollandais
PHYSIQUE :
Je pourrais mentir en disant que j'arbore une carrure des plus impressionnantes, aux traits parfaits, allant d'un poil luisant à des muscles saillant mais ce n'est pas le cas. Cependant je ne suis pas non plus un pauvre chien rachitique qu’on aurait trouvé sur le bord d’une autoroute.
Je ne passe cependant pas vraiment inaperçu. Mon corps plutôt grand et robuste et porté par des membres parfaitement dimensionnés et s’accordant parfaitement à mes épaules musclées. Mes poils ont la couleur d’un bois des plus foncé, mais j’ai la chance d’avoir un magnifique regard doré pour colorer ce tout si harmonieux. De grandes oreilles surplombent ma tête parfaitement dressée et doté d’une mâchoire puissante. Vous penserez surement que j’abuse ou que je montre un peu trop modeste mais bon… Ce serait vous mentir.

AUTRE : //
MEUTE : Leashed
RANG : download


CARACTÈRE :
Vous m’aurez surement trouvé modeste mais ce trait de caractère ne me correspond pas vraiment. Bon j’avoue avoir tendance à me vendre un peu c’est vrai. On dit que c’est un manque de confiance en soi. Ça doit être vrai. Après un passé aussi douteux que le miens, je pense avoir le droit de me montrer quelques peu modeste.

On raconte que je suis quelqu’un qui ne vis pas dans son temps, qui reste plongé dans le passé et qui ne cherche pas à en sortir. Ce qui est faux. J’aime m’évader, voyager dans un univers qui m’est propre, un univers que je me créer au fur et à mesure de mes aventures. Cet univers est un lieu qui m’appartient et où je peux régner en maître. L’arrogance est l’un des trait de caractère qui m’irais le mieux je dirais. Je suis assez susceptible et je ne supporte pas les moqueries. Ce qui me mène à être quelqu’un d’assez impulsif. Pourquoi tant d’agressivité me direz-vous ? Et bien je ne sais pas d’où je tiens ça... surement par peur je suppose.
Cependant, il ne faut pas se fier aux premières allures avec moi. J’ai beau être comme je suis, je peux aussi me montrer à l’écoute de ce dans le besoin. J’ai un cœur, comme tout le monde, et j’arrive assez facilement à me mettre à la place des autres. Ce qu’il faut retenir c’est que malgré tout je reste une bonne oreille malgré ma difficulté à aller vers les autres. Ce qui est assez drôle c’est que je ne supporte pas la solitude et pourtant j’ai un mal fou à créer des liens.

En somme, vous aurez compris, même si j’ai l’air d’un sauvageon je reste quelqu’un sur qui on peut faire confiance mais cependant je saurais tout de même remettre à sa place ceux qui m’importunent. C’est vrai, le combat ne me fais pas peur. J’aime plutôt. Ça permet toujours de se défouler.

HISTOIRE:
Le vent soufflait sur la cime des arbres. Un vent frais et doux, un vent d’été. On entendait les oiseaux sifflais à travers la forêt. Si on fessait un peu plus attention on pouvait même distinguais les différentes mélodies que chantaient les volatiles. Le sol était humide et boueux à cause de la pluie de la veille. On ressentait encore cette fraîcheur d’ailleurs.                    
Étendu sur le sol j’essaie de me rappeler en vain cette journée où tout a basculé. Je ne pourrais pas dire s’il s’agissait d’un rêve ou belle et bien de la réalité mais ce qui est sûr c’est que cela c’est bien passé. Je ferme les yeux un instant, poussant un long soupir. Ma langue est sèche et mes membres sont engourdis. Depuis combien de temps n’ai-je pas mangé déjà ? Je ne sais plus. Je ne sais même plus depuis quand je suis allongé là. J’attends surement que la mort vienne me chercher. Avec un peu de chance elle ne devrait tarder. Mon odorat et le seul de mes sens qui semble fonctionner encore correctement. J’arrive à discerner les différentes odeurs qui m’entourent. Les conifères qui m’encerclent et qui continuent à s’étendre de toute leur grandeur dans la forêt. J’arrive à distinguer également l’odeur des différents rongeurs qui sont venus me reniflais pendant  mon sommeil.              
Qu’est-ce que je raconte, ce n’est pas dans mon habitude de me laisser abattre si facilement… Il faut que je me relève.


Il pleut à torrent ce jour-là. Mes maîtres m’ont laissés à l’intérieur car il fait bien trop froid pour sortir. Je suis allongé près d’un feu de cheminé. La chaleur me réchauffe les poils. Je somnole en écoutant les enfants de mes maîtres jouer. Ils sont encore jeunes. De temps en temps, le petit homme me marche sur la queue mais je ne dis rien car je sais qu’il apprend et qu’il ne le fait pas exprès. A un moment je ferme les yeux et m’endors.
Je me réveille aussitôt, en sursaut. Combien de temps ais je dormis ? J’entends mes maîtres s’agiter. Que se passe-t-il ? Les petits d’hommes pleurent tous les deux et leur mère les rassurent en les prenant dans ses bras mais je lis dans son regard comme de la crainte, de la peur. Je me lève et sans m’étirer court en direction de la porte d’entrer ou j’aboie de toute mes forces. Je sais que mon maître est dehors et je veux voir ce qu’il se trame. Je tourne alors un regard remplis de pitié vers cette mère qui me fait non de la tête. Mon maître est en danger, je le sens. Soudain, le fils ainé de la famille ouvre la porte. Il est couvert d’une épaisse poussière noire, il est trempé par la pluie qui tombe toujours à flots dehors. Il crie quelque chose à sa mère mais je ne l’écoute pas car j’ai déjà sauté en dehors de la maison. Dehors, je ne vois rien. Partout s’étend une épaisse fumée noire. J’essaie d’humais l’odeur de mon maitre mais je ne sens rien. Je cours alors vers la grange et c’est là que je le vois. Il est étendu par terre, une poutre en bois l’empêche de bouger. Je m’approche lentement en étendant mon cou vers lui pour le sentir quand j’entends un craquement, puis deux. Toute la grande s’effondre dans un fracas infernal.

Quand j’ai ouvert les yeux j’étais là, étendu dans cette forêt. Je me rappelle avoir couru en direction de la forêt après l’effondrement de la grange. Je ne voyais pas où j’allais et j’étais mort de peur. Je ne sais pas ce que je vais faire à présent, ni ce que je vais devenir mais je sais que je ne vais pas me laisser abattre. Le reste de ma famille est surement encore en vie… Je l’espère. En attendant, il ne me reste plus qu’à redémarrer une nouvelle vie, en espérant qu’un jour tout redevienne comme avant.