NOM : Wisp
SEXE : Mâle
ÂGE : 3 ans
RACE : Akita Inu croisé Dingo
PHYSIQUE : Son pelage a la même couleur que le feu ; il a le poitrail blanc-beige et les pattes à moitié blanches, tout comme son museau. Il possède aussi un profond regard brun foncé aux reflets dorés. Il est moins trapu que l'Akita Inu, mais pas aussi fin que le Dingo.
AUTRE ? : Hum... Nope ? (il devait s'appeler Flame, Sun, Sunny ou Sunlight, mais tous ces noms étaient déjà pris x( J'ai mis trois jours à trouvé ah ah)

MEUTE : Aucune. C'est un vagabond.
RANG : Aucun.


CARACTÈRE : Wisp, c'est un peu le genre de gars macho sur les bords, et qui se la raconte un peu beaucoup. Ce qui a d'ailleurs tendance à lui attirer quelques problèmes parfois. C'est un "coureur de femelle", et il n'est pas prêt à se poser, mais le jour où il le fera, ce sera le compagnon idéal. A part ça, il aime grogner et défier les autres, surtout les molosses qui s'y croient trop, et ceux qui se prennent pour des meneurs.
Il est fort et rapide, bien que très maladroit et tête en l'air. Il se fourre souvent lui-même dans la galère, mais arrive toujours à s'en sortir seul, à force de parlotte. Ah parce que, bien sur, Wisp sait jouer de sa langue [j'ai peur de ce que les pervers(e) vont penser...]. C'est un très beau parleur, surtout aux femelles.
Il est hyperactif. Il court et saute de partout, comme un chiot. Mais il sait aussi rester calme quand le besoin s'en fait sentir (comme pour la chasse). Oh, il a aussi une très bonne vue, malgré qu'il n'ai pas un très bon sens de l'orientation.
Il ne joue jamais avec les sentiments des gens et ne sait pas mentir ; il a horreur de ça, même. Si quelqu'un lui ment, il se sent trahi. A part ça, s'est une personne de confiance quand vous êtes un bon ami à lui.

HISTOIRE : Il a toujours était sauvage. D'ailleurs, il est né dans ce qu'il appel 'Le Grand Désert Rouge'. Seulement, il a quitté sa terre natale très jeune, avec sa petite meute de 6 membres, et s'en est allé vers la verdure. Il a donc vécu entouré d'herbe verte, de fleurs, d'insectes et de proie.
Sa mère, c'était une Dingo pur, venant tout droit d'Australie. On l'avait capturé petite et envoyé ici par bateau. Fort heureusement, elle avait réussi à s'enfuir et avait trouver refuge dans une petite meute, avec celui qui allait devenir son compagnon, un Akita Inu blanc et fauve.

Et puis, il a grandit, et il avait soif d'aventure, de voyage. Il voulait partir explorer le monde, voir d'autre paysage, goûter à d'autre saveur, rencontrer d'autres personnes. Alors il est parti. Il a léché sa mère, câliné sa soeur, bousculé son père, et il est parti.
Il n'a pas fait demi-tour. Il a eu des regrets, des joies, des peines, des jours avec et des jours sans. Mais sa vie lui convenait parfaitement, parce qu'il se sentait libre, sans aucune lois qui l'oppressait, sans aucune obligation. Il allait où il voulait, quand il voulait. Pas de désaccord, pas de dispute, pas de pénurie de nourriture. Pas de problème, en somme.

Jusqu'au Grand Grognement.

Il s'était couché à l'ombre d'un grand saule, repus de son lapin grassouillet du matin, et il avait fermé les yeux. Pendant 5 minutes. Et puis, il avait sursauter quand la terre s'était mise à trembler, quand le ciel avait viré à l'orange, quand le vent avait soufflé fort, quand l'arbre avait craquer et qu'il était tombé juste après que le canidé n'ai sauter sur le côté, et quand l'odeur de la mort l'avait assailli.
Pour la première fois depuis qu'il était parti, il aurait voulu être entouré, ne pas être seul, pour ne pas mourir seul. Mais il n'y avait personne à ses côtés.
Il s'était recroquevillé sur lui même, toujours à côté du tronc déraciner, les crocs découvert, le poils hérisser, le coeur palpitant, comme s'il était prêt à se battre avec son pire ennemi. Un ennemi même pas vivant, même pas visible, et pourtant si réel.
Il avait attendu longtemps comme ça. Pourtant, ça n'avait durer que quelques faibles minutes. Mais elles avaient été les plus longues de sa vie.

Et puis, tout fini par se taire. La terre cessa de trembler, le vent de souffler, et le ciel repris sa couleur pâle. Mais l'odeur de la mort plané toujours. Qu'est-ce qu'il venait de se passer, là, juste à cet instant précis ?
Il tourna et retourna sur lui-même, cherchant âme qui vive, n'importe qui, même une proie, un insecte. Mais plus rien ne semblait réel, comme si le temps avait été suspendu. Son souffle était saccadé. Il avait eu peur, très peur.
Est-ce que sa famille allait bien ? Est-ce qu'il la reverrait vivante un jour ?

Et puis, prenant son courage à deux pattes, il s'était remis en route, tremblant de sentir à nouveau la terre en mouvement. Mais rien ne se passa les jours qui suivirent le Grand Grognement, et il fut soulager. Un peu.
Petit à petit, il reprit sa vie normal, vagabondant à droite à gauche, mangeant ce qui passait à porter de crocs -le Grand Grognement avait fait fuir toutes les potentielles proies, ne rester que des cadavres déjà entamé par les charognards.
Il avait un soir pensé qu'il n'y avait plus que lui, qu'il était le seul survivant du désastre. Jusqu'à ce qu'il croise enfin la route d'un canidé. Puis d'autre encore. Ca le soulagea. Il n'était pas seul.
Il s'était juste rapprocher de la ville, là où bons nombre de chiens se trouvaient encore.

Pour l'instant, son avenir, c'était juste trouver de quoi manger et où dormir. Il ne pouvait que vivre l'instant présent. Les projets n'existaient plus ; ils ne pouvaient plus exister.


[PS : Vous trouvez pas que ça fait un peu mal aux yeux, là, à lire ? -avis personnel, hein-]