NOM : Apollo
SEXE : Femelle
ÂGE : 4 ans
RACE : Chow-chow
PHYSIQUE : Apollo n’est rien d’autre qu’une grosse peluche qui n’attend qu’à être caressée. Cette grosse mémère possède un pelage lui donnant une carrure plus qu’imposante. Pourtant, sous cette fourrure blonde et rousse, se cache un corps d’environ cinquante centimètres et de vingt-sept kilogrammes à peine. Eh oui, Apollo peut paraitre intimidante car sa silhouette représente presque celle d’un ours, mais c’est simplement une illusion de sa tignasse !
Malgré que dessous, elle ne soit pas aussi grosse qu’elle n’y parait de l’extérieur, elle n’en reste pas moins une chienne avec beaucoup de force autant dans les pattes que dans la mâchoire. Comme tous les Chow-Chow pures-race qui se respectent, sa langue est de couleur bleue et ses oreilles sont en forme de demi-cercle. Sa queue est relevée vers le haut puis redescend vers le bas comme un tourbillon un peu mal fait.
Le museau d’Apollo est large, court et un peu boudiné. Ses grosses babines de lady cachent des crocs puissants mais qui ne veulent de mal à personne. Ses petits yeux marrons foncés sont renfoncés et toujours habillés d’une lueur d’espoir.
AUTRE ? : Parfois, Apollo ressent de grosses démangeaisons devenant d’insupportables douleurs partout sur sa peau. Un Chow-Chow a besoin d'un entretient permanent à cause de sa peau fragile et de son poil long. Le manque de brossage lui cause quelques soucis de santé. Il est également difficile pour elle de survivre lors des grosses chaleurs.
MEUTE : Leashed
RANG : Aucun
CARACTÈRE :Apollo est une chienne très sensible qui a peur de beaucoup de choses, même les plus ridicules. Malgré qu’elle vit maintenant sauvagement, elle n’a toujours pas enfouit sa nature peureuse au fond d’elle. La plupart ne comprennent pas qu’elle soit aussi terrifier par tout et rien, mais c’est simplement parce que personne ne sait qu’elle n’avait jamais mit la truffe dehors jusqu’à ce que le grognement anéantisse le monde. Malgré ce gros handicap, elle n’en reste pas moins forte. En effet, on aura beau dire tout ce qu’on veut, si elle se sent menacée, elle se jettera dans le tas parce qu’elle sait très bien que c’est seulement comme ça qu’elle pourra continuer à vivre.
Elle est loin d’être méchante au contraire, elle est plutôt de nature pacifique, seulement, elle est beaucoup trop sur ses gardes ce qui empêche son intégration total avec d’autres membres. Disons qu’elle parait menaçante mais ce n’est qu’une apparence. Elle n’aime pas spécialement se battre, les seules fois où elle tue, c’est lors de la chasse. Il lui arrive bien sûr d’utiliser ses crocs contre d’autres chiens, mais ce n’est en aucun cas ce qu’elle préfère.
Cette chienne est très naïve, il n’est pas difficile de lui faire gober n’importe quoi, mais après tout c’est normal, elle ne connait rien du monde qui l’entour. Elle n’est pas spécialement susceptible, cependant, elle est incroyablement rancunière et a un esprit de vengeance hors du commun, surtout après ce qui est arrivé à son oncle. Son seul désir est d’ensanglanté ces meurtrier qui lui ont prit la seule chose qui lui restait.
Apollo est également très maternelle, douce et protectrice. Elle adore les petits chiots et déteste l’injustice. Elle essaie de ne pas s’imprégner des autres pour ne pas être blesser si quelque chose tourne mal. Elle n’a aucunement envie de perdre à nouveau un être cher. Malgré ce qu’on pourrait penser, cette blondinette est loin d’être sûr d’elle.
HISTOIRE :I - Le commencement de la fin. Là bas, au fond du couloir, vois-tu ces deux silhouettes avachies sur le carrelage ? L’une d’entre elle respire encore, l’autre ne bouge plus et semble s’assécher depuis déjà plusieurs jours. La lumière vacille, s’éteint puis se rallume à sa guise. Un soupir de désespoir se fait entendre, puis un museau se lève. Cette silhouette encore vivante prie chaque jour pour que sa maman humaine se réveille de son sommeil éternel.
« Vas-tu continuer à pleurer sur ce corps sans vie encore longtemps ? » Prononça une vielle voix sage. La forme blonde câlinant avec beaucoup d’amour sa seule raison de vivre pivota lentement sa tête vers la petite chose qui venait de l’aborder.
« Oncle Miette ? Où étais-tu passé ? Pourquoi ne restes-tu pas aux côtés de maman ? Pourquoi n’es-tu pas resté avec moi ? » Répondit la jeune chienne de deux ans.
« Pourquoi t’obstines-tu à continuer d’errer en présence d’une personne morte ? La porte est ouverte jeune demoiselle. Envoles-toi de tes propres ailes et laisse ton passé derrière toi. Maman ne reviendra plus jamais, Apollo. » Un couinement se fit entendre à la fin douloureuse de cette phrase horrible.
« Plus jamais ? Mais pourquoi ? Maman va se réveiller, j’en suis sûr ! Ce qu’il y a derrière cette porte, cette lumière qui m’éblouit comme lorsque je regardais à travers la fenêtre me fait terriblement peur. » Un soupir interminable accompagna le désespoir du vieux chat noir.
« Apollo, personne ne se réveille après la mort. Viens avec moi sinon, tu mourras toi aussi et rien n’est plus douloureux que de mourir de faim et de soif. »Après d’interminables minutes silencieuses, le Chowchow sablé se décida à rejoindre son oncle. Ces paroles avaient été comme un coup de tambour dans sa tête, comme une étincelle d’instinct de survis. C’est avec le cœur brisé et les larmes aux yeux que le fidèle compagnon à quatre pattes se dirigea timidement vers la porte grande ouverte. Elle l’était depuis la mort de la grand-mère et pourtant, jamais, pas une seule fois, Apollo n’avait voulu passée son museau en plein soleil. La vie en dehors de la maison lui faisait peur, rien que de sortir sur la terrasse la rendait mal à l’aise. Sa maman ne la sortait jamais à cause de son sérieux handicap, ainsi, la jeune chienne avait toujours été habituée à faire ses besoins dans une grosse caisse et à ne regarder la lumière qu’à travers la baie-vitrée. Son seul ami était son oncle et jamais elle n’avait rencontrée d’autres chiens. Elle était heureuse comme ça.
La vie dehors n’était pas du tout comme Apollo se l’était imaginée derrière sa fenêtre. Elle avait pourtant souvent aperçut de jeunes humains jouant avec des balles et même d’autres chiens attachés par des bouts de ficelles reliés aux poignets de leurs maîtres. Alors pourquoi une telle différence maintenant qu’elle était elle aussi au vent ? Les vitres ne montraient-elles que des images fausses, comme cette grosse boite bruyante dans le salon ? Les rayons du soleil éclaircissaient la ville et pourtant, tout était sombre, noir.
Ici, devant ses yeux horrifiés, se tenaient sur le sol, chiens, chats, oiseaux, rats, êtres humains, tous dans le même état que sa maman avant de la quitter. Pourquoi la mort avait-elle rattrapée toutes ces pauvres vies ? Pourquoi la faucheuse l’avait épargnée elle, une chienne banale et sans importance ? Au fond d’une ruelle, des couinements ce faisaient entendre. Ça avait l’air douloureux, ça avait l’air terrifiant. Le matou au pelage de corbeau fixa sa compagne qui se dirigeait vers le souffrant, il savait que l’emmener dehors et la faire vivre sauvagement n’allait pas être facile, mais il ne pouvait l’abandonner au triste sort qui l’aurait emporté si elle était restée auprès de la vielle femme.
Le regard triste, le cœur serré, c’est avec colère que le chien domestique regardait sa trouvaille. Un jeune chiot était condamné à la mort après s’être fait écraser les deux pattes avant par de lourds sacs de grains. Il pleurait tout ce qu’il pouvait, il criait aussi fort que son âme lui permettait. Des larmes coulèrent sur son pelage blond orangé. Ces larmes, elle les avait retenues depuis bien trop longtemps maintenant.
« Pourquoi le monde est t-il ainsi ? Pourquoi les fenêtres m’ont-elles mentit ? » Pleurait Apollo en s’adressant à son oncle.
« Personne ne t’a mentit jeune fille. Le monde était tel que tu l’as vu à travers les vitres. Seulement, le grognement a tué la plupart des vivants et hante maintenant les survivants, comme toi, comme moi. Ce clebs est perdu d’avance, tu ne pourras pas le sauver. » Dit le gros matou avec sérieux.
« Maintenant, l’heure est à la survis, je vais t’apprendre à vivre tel un chat sauvage. Je n’ai pas toute la vie devant moi, alors dépêche toi avant que je ne m’énerve pour de bon ! » C’est ainsi que la vie à l’état sauvage devint une priorité autant pour l’un que pour l’autre. Elle apprit à chasser, à être aux aguets, à courir le plus vite possible. Miette lui enseigna tout ce qu’il connaissait de la survis. Ce ne fut pas une partie de plaisir, surtout que la chienne avait peur de tout et n’importe quoi.
II - Trésor caché Malgré la misère, Apollo et Miette arrivaient à survivre grâce aux bonnes compétences de chasse que la blonde avait acquise au fil des mois. Cependant, bien que la nourriture devenait de moins en moins abondante dans la ville, le félin tout comme le canin ne voulaient en aucun cas sortir de ces lieux qu’ils connaissaient maintenant comme leurs poils. Il était fort rare que les deux rencontrent d’autres survivants de leurs races et c’était d’ailleurs mieux ainsi. La chienne n’avait en aucun cas l’envie de rencontrer ses compères car elle n’avait aucune idée de comment aborder les autres. Elle avait peur des rencontres.
Un soir, leur petit train-train quotidien se transforma en une réelle boucherie. Comme a leur habitude, ils s’étaient enfouies entre deux poubelles vides le temps que nuit se passe. Miette couché sur le chaud pelage de celle qu’il considérait comme sa fille, un bruit étrange vint titiller leurs oreilles aux aguets. Des grognements, des bruits de pas, des ombres noirs. S’avançant vers eux en montrant dangereusement les crocs, une bande de chiens semblaient leur vouloir du mal. Ils étaient tous maigres, tous affamés. Chat, ennemie du chien et peur bleue de celui-ci, l’oncle miette tenta de s’échapper. Non pas qu’il était infidèle, mais il savait pertinemment les inttentions de ces molosses. Leurs babines retroussées n’étaient en aucun cas pour Apollo, mais bel et bien pour le matou qui était un parfait dîné trois étoiles.
Seulement, vieux et dépassé, le chat ne fut pas long à se faire rattraper par les monstres. Sa fille essaya tant bien que mal de le défendre, de le sauver, mais ses crocs ne faisaient rien et elle avait peur. Après leur festin, ils décampèrent sur le champ, laissant cette pauvre femelle démunit, pleurant là où elle avait vu pour la dernière fois son oncle bien aimé. Depuis ce jour, tous les matins, elle prie pour sa maitresse perdue et son oncle courageux.
Tout ces événements la poussèrent à franchir l’infranchissable. Partir de ces terres de malheur à la rencontre d’un monde ou rien ne serait pareil. Elle était sûre et certaine qu’il existait quelques parts. Apollo marcha donc jour et nuit, pendant quelques temps, jusqu’à arriver dans une ville qu’elle ne connaissait pas. Elle était à la fois heureuse mais bouleversée. Qu’allait-elle trouver après avoir traversée tous ces champs ? Allait-elle enfin trouver la paix qu’elle désirait ?
Ce ne fut pas long pour qu’elle rencontre des congénères ayant eux aussi perdu leurs hommes. Elle fut longue à leur faire confiance, mais leurs règles lui plaisaient. Une nouvelle Leashed est donc née.