NOM : Vous l’appellerez Adæ.
SEXE : Jeune femelle.
ÂGE : Actuellement âgée de six mois.
RACE : Husky Sibérien.
PHYSIQUE : Plutôt haute sur patte, sa taille assez grande pour son âge lui promet agilité et vitesse à l'âge adulte. Encore maladroite sur ses pattes, elle est loin de donner l'impression d'être assurée. Elle possède le pelage classique du Husky, possédant naturellement des iris d'un bleu irisé. Son pelage est doux, agréable au toucher et assez épais, ce qui lui permet de conserver sa chaleur corporelle même lors de froides nuits imprévues.
AUTRE ? : Aucune particularité.

MEUTE : Fierce.
RANG : Chiot qui débute son apprentissage.


CARACTÈRE :
Adæ est une jeune femelle dont le caractère n'est pas encore définitivement forgé. Elle est constituée des mêmes peurs qu'un chiot de son âge, et a les mêmes besoins qu'eux, même si elle a perdu ses parents. Son instinct de survie la pousse à essayer sans relâche de se reconstruire grâce aux chiens qu'elle rencontrera au cours de son enfance. Une chose est sûre, elle n'aime pas qu'on lui marche trop sur les pattes, bien qu'elle accepte l'autorité qu'impose la hiérarchie de sa meute. C'est une jeune chienne respectueuse d'autrui, même si dans son regard brille constamment l'étincelle de malice qui promet une jeune adulte bien plus désinvolte et rebelle. Elle n'apprécie pas beaucoup d'évoquer son passé, préférant le laisser là où il est plutôt que de le ruminer sans se permettre d'aller de l'avant.

HISTOIRE :
Le monde est divisé entre ceux qui croient au destin et ceux qui pensent que le destin n'est qu'une excuse à la fatalité. C'est une des premières choses que l'on m'a apprise dans la vie. Mais on ne m'a jamais demandé de prendre parti. Cependant, je dois avouer que cela me plaisait bien de penser que nous étions les uniques responsables de notre destinée.
Mais il arrive parfois de douter face à la fatalité elle-même.

Je n'étais pas à plaindre, dans ma vie. Nous étions une petite famille épanouie. Nous vivions à l'écart des humains, en compagnie de mes parents et mon frère. Ce n'est que lorsque nous fûmes sevrés moi et Aiku que Mère nous emmena en ville. C'était un monde étrange, et je m'y sentais comme en prison, mais la sensation grisante qui m'envahissais quand nous parcourions les rues en devant passer inaperçus me poussait à revenir. A imaginer nos prochaines sorties en ville. Nous nous cachions, car les humains appréciaient notre espèce, et auraient voulu nous capturer, nous emmener avec eux et ne plus nous laisser le choix. Suite à cette explication, je n'enviais plus rien aux chiens domestiques qui se promenaient à la laisse à côté de leur maître. Ma curiosité à ce sujet était assouvie, et un certain dégoût en naquit. J'aimais trop la liberté qu'on m'avait offerte pour m'imaginer sous le joug d'une de ces créatures.

Mais vint le jour où la Terre grogna. Tout fut de courte durée pour moi. Je ne me rappelais que de cinq petites minutes de l'événement. Juste avant que je m'évanouisse. Quand je me réveillai, tout avait changé, si bien que je pensais m'être réveillée dans un autre monde. Apeurée, je cherchais en premier temps mes parents, évitant les fissures dans le sol, conduisant aux entrailles de la Terre. Mais je ne retrouvais pas mes parents. Cependant, je retrouvais des lieux plus ou moins familiers. Mon instinct de survie me poussa à demeurer en ville, à focaliser mon attention sur la nourriture plutôt que sur la recherche de mes parents. Cela m'a conduit à intégrer la première meute qui voulu bien de moi, les Fierce. Je n'avais pas le choix désormais. C'était ça ou mourir.